Quand le Chaos arrive, les esprits s'échauffent...

Un jour parmi tant d'autres dans la vie routinière du soldat "rebelle", selon ses supérieurs, il se promenait dans la Grotte. Endroit mal fréquenté et où un adolescent comme lui n'avait rien à faire sauf peut être taquiner quelques ivrognes qui avaient du mal à lui courir après, ou même se lever.

En entrant dans la taverne où il avait reçu une sacrée correction dont il garde encore les marques sur son corps, il découvrit une carte et rien d'autre. Pas un rat. Ce parchemin contenait l'emplacement d'une arène où les brigands aimaient apparament venir se battre. Un sourire en coin des lèvres du sergent apparut.

C'est peut être intéressant...

Puis il roula doucement le papier et s'en alla aussi discrètement qu'il était venu, ne pouvant pas ranger l'objet dans une poche car son haillon n'en avait pas.

Quelques jours plus tard, Chaos se présenta aux lourdes portes du bâtiment. Personne n'avait l'air de tenir la garde. Ne s'inquiétant pas de ce qu'il pouvait trouver derrière les portes, il les poussa doucement en entra.

L'endroit était désert. Il n'y avait personne. La seule chose qui retenait encore le jeune garçon suite à sa déception, car il espérait voir des hommes musclés en train de s'entrainer ou même mieux : se battre, c'était la jolie décoration de l'endroit. Ce style d'architecture et d'objets de décorations changeaient Chaos de la caserne ou du bureau de police.

Nom de Dieu.... Ça a l'air de payer le banditisme.

L'adolescent continua d'avancer, s'enfonçant d'avantage dans cet endroit qui, normalement, ne devrait pas tant l'attirer. Il fallait maintenant croiser les doigts pour qu'il ne fasse pas de mauvaise rencontre.

Y a quelqu'un ici ou c'est abandonné ? Quoi que les rats ont l'air de tenir l'endroit, vu l'odeur... A moins que se soit des cadavres en décomposition qui tapent dans des sacs ?

Après autant de provocation, quelqu'un allait bien finir par apparaitre d'on ne sait où. Cela marchait toujours. Et même que quelque fois, les gens lisent dans les pensés, comme ces étranges personnes en taverne connaissant les noms sans même que les voyageurs se présentent.

Hey ben les brigands ? Je vous fais peur ? C'est que moi... Faut pas vous cacher. Je mords pas encore.

L'adolescent qui regrettera surement plus tard ses paroles, comme en taverne, se baissa et fit mine de chercher sous les meubles.

Ben mince alors... Ils sont forts pour se cacher. Je me demande ce que ça donne dans l'arène...

Sara avançait dans le long couloir quand elle entendit un jeune homme parler, puis elle le reconnut à sa voix, c’était l’homme qu’elle avait soigné à la grotte pensa t-elle.
Elle s’approcha de la voix et le vit :

Dis donc que fait tu là toi ? C’est comme ca que tu modère tes propos ?

Sara sourit au jeune homme

Bienvenue dans ces lieux, les proprios doivent dormir, tu veux venir en taverne, ou je te fais visiter les lieux si tu veux ?

Sara n’attendit même pas la réponse du jeune homme qu’elle l’entraina dans le long couloir.

Chaos commençait à s'impatienter. Personne ne daignait sortir d'un recoin ou même de sous un meuble. Il y eut un instant de silence puis le l'adolent commença à revenir sur ses pas, jetant l'affiche qu'il avait au préalable chiffonnait.

J'aurais dû m'attendre à de la publicité mensongère venant d'hommes comme eux...

Puis quelqu'un lui adressa la parole. Cette voix était féminine et semblait familière. Le soldat se retourna et reconnut lui aussi cette femme. Une amie de son père qui l'avait aidé à la Grotte quand il fut blesser.

Ces questions le fit sourire. Le rebelle avança doucement puis s'adossa à un meuble de bois, restant quand même loin de Sara.

Je me promène. Et sachez que je ne modère jamais mes propos, ce qui a tendance à énerver vos amis...

Chaos se redressa et approcha de la demoiselle. Elle lui inspirait confiance même si il ne connaissait presque rien d'elle.

Les squatteurs décuvent ?... Les pauvres petits. Ils font les grands mais ne supportent pas l'alcool. J'espère que les sols ne sont pas recouverts de vomi nauséabonde.

Le sergent fut un peu surpris de la proposition de Sara. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui propose de lui servir de guide.
Au moment où il allait décliner son offre, elle lui saisit le bras et l'entraina on ne sait où

Sara sourit au propos du jeune homme :

Citation :: Je me promène. Et sachez que je ne modère jamais mes propos, ce qui a tendance à énerver vos amis...

Oui, je sais que tu ne modère pas tes propos mais tu devrais … au faîte suis-je si vieille que cela pour que tu me vouvoie ?

Sara regarda Chaos se redressé et l’approché et manqua d’éclater de rire sous sa réplique plutôt perspicace :

Citation :: Les squatteurs décuvent ?... Les pauvres petits. Ils font les grands mais ne supportent pas l'alcool. J'espère que les sols ne sont pas recouverts de vomi nauséabond.

Oui, ils décuvent surement mais les sols ne sont pas recouverts de vomi comme tu dis, sinon tu marcherais dedans je te signal.

Sara vus son visage qui allait décliné sa proposition, elle ne pouvait pas le laisser errant seul dans ces lieux surtout quand elle entendait ses propos, donc elle lui pris le bras et l’entraina dans le couloir, en lui énumérant et nommant les pièces rencontrées.

Tout en parlant, Chaos plongeait sa main dans une poche qu'il avait lui même fait avec du fil et une aiguille. Une fois qu'il eut l'air d'avoir saisit quelque chose, il retira sa main et on put voir qu'il tenait un masque de fer, sinistre, qu'il déposa sur son visage en l'accrochant avec une lanière à l'arrière de la tête.

Une fois son visage et ses bleus camouflés, il répondit à Sara :

Je ne les modère pas car j'ai horreur des lèche-cul. Je dis ce que je pense. Et puis, j'aime bien énerver les brigands... Ils sont si prévisibles. On joue avec eux comme des marionnettes devant des enfants...

Et voilà que l'adolescent recommençait à parler comme un fou. Il était presque méconnaissable quand ces idées aussi étranges lui venaient en tête. Des Humains-marionnettes ? Si les gens l'entendaient, ils le regarderaient de travers avant que l'Inquisition ne vienne enfoncer sa porte pour l'enmener au bûcher.

Je vais essayer de les trouver et ,pourquoi pas, leur dérober leurs bourses et des clés dans leur sommeil alcoolisé ?

Chaos éclata de rire en pensant à la scène. Le spectacle pitoyable de la bière sur des hommes qui, normalement, auraient rossés le genèvois. Mais aussi car c'est ce que normalement ils auraient fais si les rôles étaient inversés.

La discution n'était même pas terminée qu'elle l'emmena voir les différentes salles de cet établissement. Pendant la visite, une question lui vint en tête. Regardant son guide dans les yeux, ne bougeant plus, l'adolescent lui demanda :

Et vous, que faîtes vous ici ?

Elle regardait le jeune homme se couvrit le visage d’un masque de fer, et ne compris point pourquoi, elle fronça les sourcils

Dit Moi pourquoi tu te couvre d’un masque de fer ? Quel est le but ?

Puis il s’adressa à elle

Je ne les modère pas car j'ai horreur des lèche-culs. Je dis ce que je pense. Et puis, j'aime bien énerver les brigands... Ils sont si prévisibles. On joue avec eux comme des marionnettes devant des enfants...

Je ne te dis pas de ne pas dire ce que tu pense, mais de tourner 7fois ta langue dans ta bouche et de réfléchir avant de parler. Si tu le dit, fait gaffe à qui joue avec qui ! On est souvent surpris !

Si tu veux les trouver viens en taverne mais pas de bagarre, les bagarres c’est dans l’arène et je ne te conseille pas d’y rentrer maintenant !

Pendant la visite des lieux,le jeune homme freina leurs courses dans le couloir principal. Sara allait lui présenté l’infirmerie quand il lui demanda :

Et vous, que faîtes vous ici ?

Je suis ici pour voir des amis ….

Puis elle repris sa visite extra-rapide…

Chaos plaçait le Rideau de fer sur son visage, ne laissant dépasser que des mèches de cheveux sur celui ci la demoiselle le fixait étrangement. Elle lui demanda pourquoi l'adolescent camouflait ainsi son visage. Ce dernier sourit derrière le métal froid et lui répondit :

C'est pour camoufler ma honte, ma défaite...

Il y eut un moment de silence. La demoiselle ne semblait pas comprendre, alors Chaos ajouta :

En d'autres termes, je cache la vilaine cicatrice que votre amie m'a fait.

Puis commença la discution sur "comment se tenir"... C'était des plus ennuyeux, c'est pour cela que Chaos abrégea à :

Surpris comme votre amie la blondinette... Son bras va mieux ?

Puis la visite continua jusqu'à ce qu'elle prononce le mot "taverne"... Une nouvelle fois, l'adolescent l'arrêta.

Oui, je veux bien aller me désaltérer et aller... Discuter... Avec vos amis.

Il souriait derrière son masque, sachant que ça terminerait forcément en bagarre. Les brigads étaient prévisibles.

Sara lança un regard au jeune homme quand il parla de sa meilleure amie :

Mon amie vas bien comme tu dis mais tu as intérêt à la respecte, car je sais être gentille mais aussi méchante quand on s’attaque à mes amis ou ma famille !

Puis elle retrouva son sourire habituel et repris son chemin tout en parlant, puis le jeune homme l’arrêta encore en entendant parler de la taverne.

Ok je t’y emmène mais souviens toi que je te surveille !

Sara l’emmena à la taverne ...

https://baston-spiritueux.forumactif.org/taverne-f9/taverne-du-teigneux-t10-60.htm[url]

Chaos écoutait avec grande attention les" menaces" de la petite demoiselle qui marchait à ses côtés d'un pas rapide. Le bruit de ces pas résonnaient dans toutes les salles où ils passaient devant. Les propriétaires des lieux devaient vraiment être plein comme des vaches normandes pour ne pas encore avoir surgit d'on ne sait où pour accueillir l'étranger. Les paroles de Sara faisait naître un grand sourire derrière le masque de fer froid qui ne quittait plus le visage du très jeune homme. La "belle-mère" de l'adolescent commençait à s'énerver quand on parlait de faire du mal à ceux qu'elle aime, cela allait peut être devenir intéressant.

Énerver les gens était une chose que l'adolescent adorait faire. Les provoquer. Les défier. Les saigner. Il jouait peut être avec sa vie, il était peut être fou, mais il le faisait quand même.

Je n'ai pas encore eu le privilège de voir cette facette de votre personnalité...

Et la balade reprit à la même allure. Ils passaient devant les vestiaires où des crachats avaient été mis à terre avant un combat, l'infirmerie qui sentait le sang et le vomi, la salle d'entrainement et son odeur de transpiration et l'arène dans laquelle les gens se battent dans le sable, le sang et le vomi. Que se soit le leur ou celui de leur adversaire. La demoiselle se décida enfin à lui montrer le chemin de la taverne tout en le mettant en garde contre l'agitation, ce qui le fit sourire davantage.

Oh mais ne vous inquiétez pas... Je sais me tenir tranquille.

Alors qu'ils allaient disparaitre dans l'ombre du couloir, l'adolescent s'arrêta une nouvelle fois. Il semblait s'être souvenu de quelque chose.

Pardonnez moi mais je dois y aller, j'ai à faire...

Puis il commença à courir hors de l'établissement, chevauchant aussi vite qu'il pouvait vers un pillage qui allait mal tourné...

» Une Hydeuse arrive...